«Nous faisons périr le corps de la nature en oubliant que c’est le nôtre» Ibrahim al Koni, poète touareg. Dialogue à quatre mains sur leur rapport à la nature : les portraits photographiques en noir et blanc de Julien Benard mettent en scène un personnage énigmatique et intemporel dans son lien charnel à la nature ; tandis que les immenses peintures de Yoma expriment avec force et en couleurs les émotions suscitées par la destruction de celle-ci par l’Homme. À mi-chemin entre le vivant et le sacré, entre pulsions et contemplation, entre réel et abstraction, cette forêt artistique laisse libre cours à un imaginaire dense et intranquille.