Le Département et ses défibrillateurs à portée de tous

Où ? Dans tous les collèges mais également dans tous les lieux où la collectivité reçoit du public : Hôtel du Dépaerement, Musée-muséum départemental, Bibliothèque départementale, château de Montmaur, toutes les Maisons des solidarités, les Archives, les sites de Saint-Louis et Fangerots, sans oublier les aérodromes départementaux (Tallard, Saint-Crépin et Le Chevalet).

Et saviez-vous aussi, qu'en cas de besoin, une personne extérieure à la collectivité peut tout à fait se saisir de l'un d'eux afin de sauver une vie. La plupart sont, en effet, répertoriés sur des applications mobiles type Le Bon Samaritain ou StayingAlive, prisées des secouristes pros et/ou volontaires.

Enfin, si une loi les a rendu obligatoires depuis octobre 2016 dans les lieux accueillant du public, les défibrillateurs ont rejoint le Département dès 2010.

Conçus pour le grand public

Pas la peine de s'imaginer dans la série Urgences, électrodes en main. Nos machines sont toutes automatisées, pourvues de dispositifs autocollants et de pictogrammes ultra simples à comprendre. Le tout accompagné d'une voix qui donne toutes les instructions à suivre. De sorte que n'importe quel quidam confronté à une situation de malaise cardiaque pourra porter secours à une victime (le principe étant de stopper le cœur pour le faire repartir sur de bonnes bases).

Le premier ordre donné par l'engin : appeler les secours, qui pourront servir d'assistance à distance. Car on ne va pas se mentir, il est plus facile de se dire « reste calme, respire », que de le faire en plein situation de crise. Après, rien ne vaut, a minima, une formation de sauveteur secouriste au travail.

Et si jamais la victime est un enfant, tout est prévu, chaque machine étant équipée d'un kit pour les 1-8 ans, ou jusqu'à 25 kg.

Fort heureusement, aucun des 32 défibrillateurs du Département n'a eu à servir pour l'heure.