Le savoir-faire du Laboratoire départemental se diffuse au Kosovo

Après avoir prêté main-forte à des pays tels que l’Algérie, la Tunisie ou encore la Guinée-Conakry, le Laboratoire départemental vétérinaire et d’hygiène alimentaire va faire bénéficier le Kosovo de son savoir-faire et de sa méthodologie. Une initiative financée par la Commission européenne et mise en musique par le groupement d’intérêt public France vétérinaire international.

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Bien que n’étant pas membre de l’Union européenne, le Kosovo dispose d’un statut à part, notamment d’un point de vue de la circulation des personnes et des marchandises.

Et qui dit libre circulation, dit harmonisation et standardisation des normes, en l’occurrence sanitaires.

C’est à ce moment précis que le Laboratoire départemental des Hautes-Alpes entre en action : « L’idée est de permettre à ce pays d’améliorer ses services vétérinaires et son laboratoire officiel, notamment en matière de sécurité alimentaire. Le Kosovo s’est montré très intéressé par notre organisation de la surveillance sanitaire et par la manière dont nous réalisons nos analyses relatives aux filières lait et viande », expliquent Dominique Gauthier, directeur du Labo, et Pierre Bonnissol, son chef du service Qualité agroalimentaire.

Dans la langue de Shakespeare

Covid oblige, la délégation kosovare a dû renoncer à venir dans nos contrées haut-alpines. Cette transmission de compétences se fera donc de manière dématérialisée, les 29, 30 juin et 1er juillet prochain.

Au programme, visite virtuelle du laboratoire départemental, d’une fromagerie, d’un abattoir, démonstrations des pratiques de prélèvement et lecture d’analyses « avec la rigueur des méthodes accréditées », précise le directeur du labo. Tout se fera, bien évidemment, dans la langue de Shakespeare.

« Nous avons un savoir-faire reconnu, qui aura une utilité très concrète et immédiate pour un pays qui a fait part de besoins et d’appuis », confient Dominique et Pierre.